Un conte de noël: long, lourd mais terriblement bien joué.

Publié le par al!ce


Et voilà ce que c'est que d'aller voir un film simplement sur sa notoriété cannoise.
Et en ayant entendu vaguement parler de l'histoire: Catherine Deneuve interprete une mère de famille qui n'a jamais vraiment eu la fibre maternelle, notamment envers l'un de ses enfants. Elle découvre qu'elle est atteinte d'une maladie incurable et réunit pour noël toute sa famille.
Voilà la vague idée... Je n'étais pas au courant des monologues interminables, qu'il fallait avoir un bagage littéraire qui frôle la tonne, des moments d'ennuis profond, d'un début de film où j'ai cru ne rien comprendre.
Sauf qu'à Cannes ils ont tous dit que c'était génial, alors moi, j'ai fait confiance aux pros.
L'histoire est évidement plus complexe que ce que je ne pensais, la même Catherine Deneuve n'a pas la fibre maternelle et pour cause... La pauvre femme a perdu son aîné quand il avait six ans d'une leucémie, et aucun membre de la famille compatible. Henri est mis au monde dans l'espoir qu'il sera compatible avec son frère. Pas de bol, lui non plus, et là forcément, Catherine le déteste à jamais. Et puis Elisabeth, la soeur de la fratrie, reprend le rôle de sa mère et bani son frère qui n'a pu sauver l'aîné.
Evidement, Henri, le vilain petit canard, a un grain de folie. Tous le rejette, il est méchant comme on n'oserait pas mais il frole le génie. Ses répliques sont tellement bien senties. Mathieu Amalric (césar du meilleur acteur 2008 pour "Le scaphandre et le papillon" ) est incroyablement bon. Catherine aussi est excellente en mère sans sentiment et cynique.
Outre les acteurs, l'esthétique du film, les images, les couleurs, cette maison familial plongent bien dans l'ambiance pesante et froide de la famillle.
Mais le sentiment général restera une grosse déception de ce film élitiste.

Alors à conseiller pour les fans de Mathieu Amalric tout de même.


Publié dans Cinéma

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